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Voir l'offre d'abonnementPour débuter 2024, l’industrie de la viande bovine en Europe et aux portes de notre continent est marquée par plusieurs défis. Période du Ramadan, conditions climatiques, diminution du pouvoir d’achat, sont autant d’éléments qui influencent le marché, et l’élevage chez nos voisins.
L’heure est au bilan pour la collecte de lait dans l’UE. Si en France, elle a été en recul l’année passée, dans les autres pays elle est restée stable. En Belgique, notamment, elle a même augmenté de 150.000 t, par rapport à 2022. Au niveau du cheptel, à l’exception de quelques pays, la tendance est à la baisse.
Colruyt augmente à nouveau le prix d’achat des carcasses de bœuf, après avoir déjà fait un geste à la mi-février. «Il est clair que le secteur de la viande bovine est durement touché aujourd’hui», a déclaré Gunter Uyttenhove, directeur de Fine Food chez Colruyt Group.
La Rouge de Flandre est-elle sur le point de disparaître ? Selon Jarno Vandepoel, éleveur de bovins dans son exploitation « De Vaerendriesch », la réponse est non. Le jeune entrepreneur se réjouit d’ailleurs de l’intérêt croissant pour cette race et espère convaincre encore plus d’éleveurs de ses qualités.
À partir du 1er mars 2024, une nouvelle version du cahier des charges Qualité Filière Lait sera publiée. Dans cette version 11.1, des ajustements seront apportés concernant l’évaluation de l’hygiène, et un engagement plus fort sera pris en faveur d’une utilisation optimale des antibiotiques pour les élevages laitiers.
La production laitière mondiale connaît des fluctuations significatives, impactant divers bassins laitiers à travers le monde. Alors que certaines régions font face à des défis liés aux conditions météorologiques et aux fluctuations des prix, d’autres connaissent des fluctuations positives ou cherchent à surmonter des problèmes structurels.
La Fédération nationale du commerce de bétail (FNCB) annonce mercredi que les marchands de bestiaux belges seront aux côtés des agriculteurs à Bruxelles jeudi pour réclamer des simplifications administratives et la réouverture de «marchés européens traditionnels». Elle plaide pour «le retour du bon sens».
C’est la première d’une longue série d’actions qui s’est déroulée ce jeudi début d’après-midi, à Waremme. Plusieurs éleveurs s’étaient réunis sur le parking du supermarché Lidl pour manifester leur ras-le-bol face à la situation actuelle.y
Pour atteindre les ambitieux objectifs fixés par la filière, plusieurs pistes sont poursuivies. Avec un point commun : ne pas « décarboner » au détriment des performances technico-économiques.
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